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15 mars 2012 4 15 /03 /mars /2012 14:07

Une fois n'est pas coutume, je fais un petit préambule à un article de Numérama que je partage avec vous. Si je le fais c'est que le cas mis en lumière ici pourrait porter un sacré coup au service PRO de Jamendo. En effet, cette décision de la Cours Européenne faisant jurisprudence dans toute l'UE, elle délégitime ce service commercial, qui par exemple permettait à Jamendo de vendre des licences PRO aux coiffeurs pour leur éviter les sommes exorbitantes demandées par la Sacem. Hors, sur le principe établi par cette cours de justice, c'est-à-dire que les clients des dentistes ne viennent pas là pour écouter de la musique, celui peut s'appliquer aussi aux artisans. Bref, une affaire à suivre, et notamment la réaction de Jamendo. Qui disait que ce système n'était pas viable ? ;p


[Article Numerama]

La Cour de Justice de l'Union Européenne met un frein aux demandes des ayants droit qui veulent être payés pour toute exploitation même indirecte de leur musique. Dans un arrêt rendu ce jeudi, elle estime que les dentistes qui allument la radio dans leurs cabinets n'ont pas à rémunérer les producteurs en sus de ce que payent déjà les stations de radio elles-mêmes. Une décision qui pourrait provoquer des réactions chez d'autres professionnels qui sont eux aussi invités à sortir leur carnet de chèques.

Voilà un arrêt de la Cour de Justice de l'Union Européenne (CJUE) qui pourrait avoir d'importantes répercussions sur la Sacem et toutes les sociétés de gestion collective en Europe. La CJUE, qui multiplie ces derniers mois les décisions favorables à un rééquilibrage des droits d'auteur en faveur du public et de la liberté d'expression, a publié jeudi 15 mars 2012 son arrêt SCF contre Marco Del Corso qui s'oppose une nouvelle fois à la toute puissance des ayants droit. Le juges remettent du bon sens dans les relations entre créateurs et diffuseurs.

L'affaire prend son origine en Italie. La Società Consortile Fonografici (SCF), qui défend les droits des producteurs de musique, avait voulu négocier avec l'association nationale des dentistes le paiement d'une rémunération forfaitaire pour la diffusion de musiques d'ambiance dans les cabinets des praticiens. Voyant que les négociations étaient au point mort, la SCF a décidé de faire un exemple en assignant en juin 2006 le docteur Marco Del Corso devant le tribunal de Turin, qui a débouté les producteurs dans un jugement rendu en mars 2008. Sollicitée, la cour d'appel de Turin a préféré demander son avis à la CJUE en lui demandant de dire si le droit communautaire imposait effectivement de faire payer la diffusion de musique auprès de patients dans un cabinet privé, au titre de la rémunération pour "communication au public" prévue par les textes.

Dans son arrêt, la CJUE rappelle que le docteur en question faisait écouter uniquement la musique diffusée par des stations de radio, et non pas des disques qu'il avait lui-même choisis. Or, la directive européenne de 1992 sur les droits d'auteur "impose aux États membres de prévoir un droit visant à assurer qu’une rémunération équitable et unique soit versée par l’utilisateur lorsqu’un phonogramme (...) est utilisé pour une radiodiffusion (...) ou pour une communication quelconque au public".

Les patients viennent se faire soigner, pas écouter de la musique

Si elle reconnaît que le dentiste est bien un "utilisateur" des chansons diffusées, la cour considère en revanche que les patients ne sont pas le "public" visé par les textes sur le droit d'auteur. Le public "vise un nombre indéterminé de destinataires potentiels et implique, par ailleurs, un nombre de personnes assez important", rappelle la Cour de justice, fidèle à sa jurisprudence. Pour parler de "public", il faut donc que le nombre d'auditeurs simultanés ne soit pas trop petit.

Or, "s’agissant des clients d’un dentiste, cette pluralité de personnes est peu importante, voire insignifiante, étant donné que le cercle de personnes présentes simultanément dans son cabinet est, en général, très limité", constate la CJUE.

Par ailleurs, contrairement à un bar qui diffuserait des matchs de football, le dentiste ne choisit pas ce qu'il diffuse pour attirer une certaine clientèle et en attendre un retour financier. "Les clients d'un dentiste se rendent dans un cabinet dentaire en ayant pour seul objectif d’être soignés, une diffusion de phonogrammes n’étant point inhérente à la pratique des soins dentaires, s'amusent les juges. C'est fortuitement et indépendamment de leurs souhaits qu’ils bénéficient d’un accès à certains phonogrammes, en fonction du moment de leur arrivée au cabinet et de la durée de leur attente ainsi que de la nature du traitement qui leur est prodigué". Dès lors, "une telle diffusion ne donne pas droit à la perception d’une rémunération en faveur des producteurs de phonogrammes".

S'il est un arrêt d'espèce, concernant les dentistes ou plus généralement les médecins, l'arrêt pourrait inciter d'autres professions à contester les paiements qui leur sont demandés lorsqu'ils diffusent de la musique pour leur clientèle. Y a-t-il une grande différence, par exemple, entre un dentiste et un coiffeur (lesquels payent de plus en plus chers) ? Refusant de fixer le nombre de personnes à partir duquel il faut parler de "public", la Cour européenne prévient qu'il "incombe à la juridiction nationale de procéder à une appréciation globale de la situation donnée". L'affaire du dentiste doit donc servir de canevas.

En attendant, en France, la Sacem demande entre 95,20 euros et 271 euros par an aux cabinets de médecins qui diffusent de la musique en salle d'attente, auxquels il faut ajouter la rémunération pour les artistes-interprètes et les maisons de disques, de 101,97 euros annuels minimum.


Publié par Guillaume Champeau,
le 15 Mars 2012 à 13h58
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2 mars 2012 5 02 /03 /mars /2012 17:00

Bonjour à vous, lectrices zé lecteurs assidus de ce modeste blog :)

J'ai hésité à poster ce billet, si si j'vous assure ! Déjà parce que c'est prématuré à mon sens (ces projets n'en sont qu'à 20% de la réalisation), et puis parce que je suis un grand timide... pourquoi vous riez, c'est vrai ;p

Bref, pourquoi donc en parler déjà alors ? Et bien disons que c'est une mesure préventive pour l'un, et un gentil coup de pied aux fesses perso pour l'autre. Allez, je me lance :

 


 

1) Les FREE > AWARDS 2012

Gros projet en perspective ! En effet, je suis en train de me former à la réalisation d'un site web pour accueillir le concours. Mais il n'est pas dit qu'un concours plus modeste voit rapidement le jour sur ce blog (je n'ai pas encore tranché, ce serait pour les albums de 2011).

Le pourquoi du comment ? Vous savez que je suis (et là j'ai pas peur d'insister) l'initiateur des vrais "Jamendo Awards", initiés en 2009. Avec un jury d'artistes et d'auditeurs on avait mis en place un petit concours sans prétention, pour mettre en avant les albums libres et leurs auteurs, sans chercher à les mettre en compétition pour du pognon. Mais voilà, en 2011 Jamendo volait honteusement le nom et pervertissait le concept ! Ça m'est bien resté en travers de la gorge...

C'est là que l'idée d'un "Real Jamendo Awards" a commencé à germer. Et puis ensuite j'me suis dit "mais pourquoi se limiter à Jamendo et aux CC ?". Et voilà, les Free>Awards étaient né... enfin dans ma tête, lol.

Le concept reste le même et les règles seront très proches de l'édition 2010 des Jam'Awards (qui au final n'avaient pas vu le jour pour des raisons techniques et un manque de temps). Voici déjà le visuel du projet :

free-awards2012-96dpi.png

C'est un angoissant d'en parler pour moi, car je ne sais pas si j'arriverai à faire aboutir le projet. J'ai beaucoup à apprendre pour notamment faire un système de vote sûr, efficace et répondant à mes besoins (d'ailleurs je dis pas non à un coup de main).

 


 

2) THE RUST FACTORY

Là c'est peut-être une plus grosse exclu encore ;) En effet, on me demande souvent où en sont mes projets musicaux, notamment depuis l'annonce de l'arrêt artistique de "djbouly". Et bien, certains le savaient déjà en privé, mais j'ai un projet d'album collaboratif et narratif. C'est assez ambitieux je l'avoue. En fait, sans spolier le scénar' du projet, disons qu'il s'agit d'un album qui nous contera une histoire imaginaire. Je travaille encore sur l'écriture de la nouvelle. Mais ce que je peux vous dire c'est que chaque artistes participant au projet auront une partie bien précise de l'histoire à narrer en musique, avec quelques contraintes imposés (pas beaucoup) comme l'utilisation de quelques sonorités et bruits types machines et engrenages. L'idée est aussi de faire un album cross-média, ainsi des réalisateurs pourront aussi, s'ils le souhaitent, s'ajouter au projet par la suite. The Rust Factory sera le nom du collectif et du premier album, 3 tomes étant prévus.

C'est donc un gros projet, ambitieux. Mais pour avoir participé il y a plusieurs années à ce type de démarche, je sais que c'est particulièrement enthousiasment et passionnant pour un musicien :) Je suis donc confiant dans l'adhésion des artistes. Certains vont être contacté directement par moi-même, mais je suis ouvert à toute demande. Notez cependant que l'orientation du style est plutôt electronic.

Un site est déjà achevé à 65%, et j'ai créé plusieurs visuels. En voici un :

THE-RUST-FACTORY-fond620.jpg

 


 

Voilà, vous savez tout :)

Ça permettra aussi à certains de se rendre compte que je ne fais pas que taper sur Jamendo (même si ils tendent régulièrement le bâton), et que l'artiste qui sommeil en moi n'est pas comateux :D

(Note: je suis bien entendu à l'écoute de vos commentaires)

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28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 17:49

Une petite annonce pour vous dire que la colonne de droite a subi plusieurs changements, dont une épuration et une réorganisation, sur les conseils reçus, à ma demande, il y a quelques semaines ;)

L'un des changements les plus important est l'apparation de 3 nouveaux boutons (en haut de la colonne de droite).

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Encore merci de votre soutien et de me suivre semaine après semaine ;)

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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 18:19

En voilà une initiative vraiment originale !

Trois associations majeures liées à la défense des droits et des libertés du citoyen sur internet, à savoir LaQuadratureDuNet, April et FramaSoft, ont décidé de mené une campagne de sensibilisation sur un ton décalé, afin d'interpeller les internautes sur les récentes attaques que subit le Net et plus largement nos libertés individuelles. C'est aussi un appel aux dons pour soutenir la démarche civique de ces associations à but non lucratif.

Reprenant les codes des pub de lessives, on nous propose d'acheter le Pack Liberté pour laver l'internet et protéger les chatons :)


http://packliberte.org/img/packliberte-adopter.pngL'INTERNET EST SALE !

Donnons lui ensemble une bonne odeur de frais.

L'April, Framasoft et La Quadrature du Net, les trois organisations lavandières de l'Internet, ont la solution :  le « Pack Liberté ».

Tous les jours, on s'attaque aux taches, on passe le chiffon, on nettoie, on frotte...

Pourtant, malgré nos efforts répétés, DADVSI, Hadopi, ACTA... autant de saletés qui ne partent pas, qui s'accrochent, qui s'incrustent...

Alors, on fait des n&oe;uds, on les passe à la machine, on les nettoie, on les sèche mais, à la fin, il reste toujours des traces et faut recommencer.

Un « Pack Liberté » acheté, c'est la promesse de 100 lessives à 90°, autant dire qu'on ne va pas renoncer à nettoyer !
Chaton sur une serviette qui sent le frais.

Et en cadeau Bonux, vous sauvez un chaton qui continuera à loler librement sur internet !


Vous trouverez toutes les réponses à vos questions dans le FAQ du Pack Liberté. Et maintenant, pour éviter d'autres "négligences civiques" vous savez ce qu'il vous reste à faire...

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26 janvier 2012 4 26 /01 /janvier /2012 13:04

(Source : La Quadrature du Net)

Paris, 26 janvier 2011 – Aujourd'hui à Tokyo, l'Union européenne et 22 de ses États Membres, dont la France, ont officiellement signé ACTA1, l'accord commercial anti-contrefaçon. Le mouvement citoyen mondial contre les lois américaines anti-partage SOPA et PIPA doit désormais vaincre leur équivalent global ACTA au Parlement européen.

Non à ACTA !Quelques jours après les manifestations en ligne contre les projets de loi anti-partage SOPA et PIPA aux États-Unis, la cérémonie de signature de l'ACTA est le symbole du contournement de la démocratie visant à imposer des politiques qui nuiront à la liberté de communication et à l'innovation de par le monde. Cette signature hautement symbolique n'est toutefois pas la fin du combat.

Chaque citoyen souhaitant agir pour vaincre ACTA a maintenant l'occasion de participer en vue de le faire rejeter. Chaque étape de la procédure de ratification qui conduira au vote final au Parlement européen (au plus tôt en juin) sera l'occasion de se faire entendre. (Voir ci-dessous).

« Ces derniers jours, on assiste à des manifestations2 très encourageantes de la part de citoyens polonais ou du reste de l'Europe, qui s'inquiètent des conséquences d'ACTA sur la liberté d'expression, l'accès aux médicaments, ainsi que le partage de la culture et de la connaissance. Cet important mouvement va prendre de l'ampleur. Les citoyens européens doivent reconquérir la démocratie face à l'influence néfaste d'intérêts industriels sur la politique globale3. Lors de chacun des débats et des votes sur ACTA au sein des commissions du Parlement européen, les citoyens doivent alerter leur élus. », déclare Jérémie Zimmermann, porte-parole de l'organisation citoyenne La Quadrature du Net.

La procédure ACTA au Parlement européen
  • La commission Commerce International (INTA) du Parlement européen est la principale commission travaillant sur ACTA.
  • Les commissions Affaires Juridiques (DEVE), Libertés Publiques (LIBE) et Industrie (ITRE) seront les premières à voter sur leurs rapports pour avis.
  • Ces derniers seront envoyés à INTA pour influencer son rapport final, qui sera ensuite transmis à l'ensemble du Parlement européen pour lui recommander de voter pour ou contre la ratification d'ACTA.
  • The vote final du Parlement européen en session plénière aura lieu au plus tôt en juin.

Voir la fiche de procédure d'ACTA : http://www.europarl.europa.eu/oeil/file.jsp?id=5924982.

Pour agir contre ACTA, rendez vous sur notre page de campagne dédiée.
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22 janvier 2012 7 22 /01 /janvier /2012 13:21

http://www.noneinc.com/tBSWM/tBSWM-Images/Logo-PublicDomain.gifCommunia, Creative Commons France, l’Institut des sciences de la communication du CNRS, l’Open Knowledge Foundation et Wikimedia France nous invitent à célébrer le domaine public, en présence des membres des organisations partenaires de cet événement, de Philippe Aigrain et Jérémie Zimmermann de la Quadrature du Net, de Lionel Maurel, @calimaq et de Tangui Morlier de Regards Citoyens, avec diffusion d’œuvres du domaine public.

 

 


Jeudi 26 janvier 2012, 18h à 21h

Maison des Sciences de la Communication et de l’interdisciplinarité (MSCI)
20, rue Berbier-du-Mets, Paris 13e
Metro 7 « Les Gobelins »

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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 11:02

http://cdn.pcsmax.com/wp-content/uploads/2011/12/mega-upload1.png?cda6c1http://www.01net.com/genere/article/fichiersAttaches/1327047233-anti-piracyseal.pngSi vous avez ouvert votre twitter ce matin, vous avez certainement vu du #megaupload partout annonçant la mort du site de partage. Pour certains c'est une réaction sans doute au blackout des derniers jours contre le SOPA qui a véritablement changé la donne. Il est vrai qu'on peut légitimement s'intérroger sur la "conïncidence" entre les 2 évènements.

MegaUpload c'est bien entendu du téléchargement et du streaming illicite de films et de musiques, le 13ème site internet le plus visité au monde, etc. Si on peut être absourdit par l'interventionnisme du FBI dans d'autres pays, arrêtant des non-américains, ce qui m'intéresse ce sont les 5% à 10% d'utilisateurs honnêtes, qui postaient des doccuments légaux personnels voire professionnels sur le site. Car parmis eux, il y avait des artistes diffusant leurs oeuvres sous une licence libre.

J'attends donc avec impatience la suite des évènements, si le FBI va détruire là aussi arbitraiement toutes les données saisies ou faire le tri. Et surtout j'attends de voir des artsites porter plainte contre la Justice Américaine pour violation de leurs droits d'auteurs ;)

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2 janvier 2012 1 02 /01 /janvier /2012 21:49

sacem-cc.jpgOn savait déjà que des discutions étaient menées entre Creative Commons et la Sacem. Selon le site Numerama, le 9 janvier prochain, ceux-ci vont officialiser la signature d'une convention.

Lors d'un débat, dans le cadre du festival MaMa 2011, Mme Catherine Kerr-Vignale (membre du directoire de la Sacem) a confirmé que les licences Creative Commons seraient bientôt autorisées pour les membres de la Sacem. Cette dernière aura en charge la gestion des droits commerciaux lorsque les sociétaires de la Sacem optent pour des licences qui autorisent exclusivement l'exploitation non commerciale de leurs œuvres.

Jamendo serait exclu de fait du dispositif, tout comme l'association Dogmazik. Mais également tout blog de passionné de musique qui aurait le malheur d'avoir quelques publicités Google Adsense pour payer son hébergement. Les artisans et commerçants qui diffuseront des morceaux Sacem sous licence Creative Commons dans leurs locaux seraient aussi priés de payer la taxe, parce qu'ils seront réputés en faire une exception commerciale.

On est donc très dubitatif devant ce qui ressemble à un geste contraint et forcé de la part de la Sacem. Maintenant est-ce que des auteurs inscrits à la Sacem vont franchir le pas et utiliser les CC ? Dans le "haut du panier" c'est peu probable quand on se souvient de la campagne pro-Hadopi, et anti-P2P, qu'ont mené bon nombre de "Stars" française. Pour les autres, pourquoi pas. Mais actuellement l'accord est tellement compliqué qu'il sera sans doute assez difficile à mettre en place pour les artistes. Maintenant est-ce une bonne nouvelle pour la Musique Libre ? J'aurai tendance à dire non, car l'esprit du libre partage et de la libre diffusion sans intermédiaire ni contrainte est mise à mal par un tel accord. Et la lisibilité et la crédibilité des licences libres CC auprès du grand public va en prendre un coup. En effet, jusqu'à présent l'argument phare des CC, c'était la garantie pour les playlisteurs, téléchargeurs et partageurs d'être automatiquement couvert, dans la légalité. Après accord, faudra-t-il constamment vérifier qu'un auteur sous CC n'est pas aussi à la Sacem pour éviter toute poursuite ? Creative Commons semble aussi s'éloigner un peu plus du Libre (déjà mis à mal par la controversée version 3.0 de ses licences CC-by);

Il y a aussi un autre danger. Car si la Sacem freine autant c'est qu'une large ouverture aux CC et autres licences libres marquerait sa fin. Hors, du jour au lendemain des Goldman & Co. pourraient venir sur des plateformes qui les accueilleraient en CC et CC+ à bras ouvert... comme Jamendo ! Dans un pack prenium plus, bien entendu (lol).


(Article réalisé à partir de sources Numerama)

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19 décembre 2011 1 19 /12 /décembre /2011 08:18

Alors là...

Quand j'ai lu le très sympathique email de l'artiste en question, j'ai été surpris au début, puis très vite j'ai compris que son choix était pleinement réfléchi et mûri. Cette auteur-compositeur de génie (oui de génie, et ce sont des musiciens de talent qui le disent) fut l'un des piliers de Jamendo ! Un musicien dont chaque album était attendu comme le Saint Graal ! Doué, le bonhomme réalisé la plupart du temps ces albums seul. J'ai d'ailleurs placé quelques uns de ses albums de légendes ici même (dont les widgets sont dorénavant inutilisables). C'est artiste pop-rock touche à tout c'est TRUST NO ONE.

Allez faire un tour sur son site et vous découvrirez ce que Jamendo vient de perdre. Alors il est clair pourtant que Jamendo n'en a, mais alors strictement rien à branler ! Ils viennent de perdre un p****n d'artiste, comme en écoute rarement sur leur site, mais je suis certain que pas un seul ne versera une larme ou même s'en rendra compte !

Par contre, nous les fans c'est différent. Trustno1 a eu la bonne idée de juste conserver son compte Jamendo avec l'adresse de son site, on pourra donc continuer de profiter de la musique de Trusty :) Et soyez en sûr : dès qu'il publiera du nouveau, ça sera ici même !

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14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 11:16

[Pour signer, voir ci-contre le widget, ou sur http://www.ipetitions.com/petition/utilisateurs-mecontents-de-jamendo/]

 

A l'attention des auditeurs, membres et artistes inscrits sur Jamendo.
Depuis plus de 6 mois, et notamment ces dernières semaines, de très nombreux problèmes techniques, mais aussi éthiques, viennent entacher le fonctionnement du site web Jamendo. L'attitude des administrateurs de Jamendo n'arrange rien, entre discours formaté et communication hasardeuse, les usagers du site sont au mieux perplexes, au pire exaspérés.
Voici la liste des principales revendications de la Communauté de Jamendo (auditeurs/auteurs), sujets de plaintes et demandes maintes fois évoquées sur les forums de officiels de Jamendo :


1)De très nombreux bugs, qui ne trouvent pas de solutions où temporairement, avec des résolutions la plupart du temps au cas-par-cas uniquement.
> Parmi les bugs les plus gênants et les plus récurrents citons :
- le JamPlayer défectueux (bugs d'écoutes intempestifs)
- les problèmes liés aux uploads d'albums (encodage, modération, pochettes)
- les écrans de maintenances nombreux (parfois plusieurs fois par jour)
>> NOUS DEMANDONS LA RÉSOLUTION GLOBALE DE CES BUGS DANS LES PLUS BREFS DÉLAIS (compte tenu du fait qu'ils existent sur le site depuis plus de 6 mois, nous jugeons être en droit d'exiger une résolution rapide du problème)

2)Des outils statistiques instables et peu sûrs pour les artistes.
> Pourtant promis très officiellement par Jamendo en septembre 2011, il apparaît que rien n'a changé, que les statistiques soient toujours sujettes aux bugs, au gel des données, aux résultats faussés, voire à la perte pure et simple d'écoutes comptabilisées.
>> NOUS EXIGEONS QUE JAMENDO TIENNE SES ENGAGEMENTS (compte tenu du fait qu'ils sont aussi contractuels avec les artistes inscrits sur le site)

3)Jamendo ne respecte pas ses engagements sur le paiement des revenus PRO.
> Bien que annoncé, là encore officiellement par une newsletter à tous les artistes en septembre 2011, il faut bien constater que Jamendo ne paie pas automatiquement tous ces artistes entre le 15 et le 20 du mois suivant la demande de paiement.
>> NOUS EXIGEONS QUE JAMENDO TIENNE LÀ AUSSI SES ENGAGEMENTS (compte tenu du caractère officiel et éthique de l'engagement)

4)Jamendo ne cesse d'annoncer, puis de repousser, l'arrivée du nouveau site www.jamendo.com.
> Depuis plus de 8 mois, ce nouveau site interne a été à plusieurs reprises annoncé comme étant imminent, mais il n'est jamais arrivé. Seule la partie administrative (uniquement pour les artistes) et la partie commerciale (Jamendo-PRO) ont été mise à jour.
>> NOUS EXIGEONS L'ARRIVÉE DU NOUVEAU SITE WEB JAMENDO AVANT LE 31 DÉCEMBRE 2011 (compte tenu du temps d'attente et des informations ci-dessus)

5)Jamendo continue à prélever des frais arbitraires sur les dons fait aux artistes.
> Venant s'ajouter aux frais Paypal, seul moyen de paiement proposé par Jamendo, ces frais inutiles sont dénoncés depuis longtemps.
>> NOUS EXIGEONS LA DISPARITION DES FRAIS JAMENDO SUR LES DONS (compte tenu que Jamendo n'a comme seule source de revenus légale le système PRO)

6)Jamendo continue de maintenir un seuil injuste de 100€ (100$) pour les artistes souhaitant récupérer leurs rémunérations.
> De nombreux artistes n'ont eu de cesse de faire comprendre à Jamendo toute l'injustice d'un tel dispositif. En effet, beaucoup ne gagnent pas suffisamment sur PRO ou par les dons pour atteindre ce quota mensuellement, trimestriellement ou même annuellement.
>> NOUS EXIGEONS LA SUPPRESSION DU SEUIL DES 100 UNITÉS MONÉTAIRES (compte tenu du fait que les frais engagés des transferts sont uniquement ceux de Paypal)

7)Jamendo rencontre régulièrement d'importants problèmes de communication avec les membres de sa communauté.
> Depuis longtemps, mais particulièrement depuis la mise en place des Communities Managers et du service Get Satisfaction, Jamendo réduit sa communication avec la communauté à de basiques et laconiques communiqués. Il n'existe aucune politique de communication avec sa Communauté. Les membres ne sont jamais prévenu à l'avance des actions de maintenances de Jamendo.
>> NOUS DEMANDONS A JAMENDO DE CLARIFIER SA POSITION : VEULENT-ILS UNE VRAIE "COMMUNAUTÉ" OU JUSTE DES FORUMS (GADGETS) ? (Compte tenu de récentes déclarations de fondateurs de Jamendo, disant avoir créé une Communauté dans un premier temps uniquement pour grossir un catalogue, attirer des auditeurs, et préparer la future vente de licences PRO)

8) Jamendo semble ne plus défendre la musique libre...
> Pas de concerts libres, par d'actions directement vers la valorisation de la musique libre, pas de campagnes de communication dans ce sens... Jamendo est-il encore intéressé par cette démarche éthique ?
>> NOUS DEMANDONS LÀ AUSSI A JAMENDO DE CLARIFIER SA POSITON : DÉFENDENT-ILS ENCORE LA MUSIQUE LIBRE ? SI OUI COMMENT ? (Compte tenu des prétentions toujours affichées par Jamendo : « site n°1 de la musique libre sur internet »)
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