Mais si vous savez : "Jamendo le number one, leader absolu de la musique libre CC !!!" :)
Faut dire aussi que bizarrement (lol) depuis quelques mois Jamendo se fait plus "modeste" sur le sujet. Car peut-être que certains commencent à s'échauffer sérieusement de ces prétentions sans fondements qu'arborait jusqu'ici la startup luxembourgeoise.
Mais cette communication prétentieuse, associée à un lobbying intense, a permis à Jamendo S.A. d'obtenir une apparente légitimité. Du coup on se retrouve avec ça :
Je vous conseille d'ailleurs d'y répondre car on peut aussi donner son avis perso sur Jamendo :)
Bref, tout ceci m'a donné envie de refaire un point sur l'audience de Jamendo. Car c'est bien le principal argumentaire de Jam' : offrir aux artistes une exposition médiatique qu'ils n'auraient pas eu, ou très difficilement, sans eux. Analyse d'autant plus pertinente qu'une discussion récente avec internaute sur le blog a permis de pointer une hérésie de Jamendo. En effet, Jamendo 3.0 est devenu si minimaliste et mal foutu que pour 95% des artistes le site n'est plus qu'un banal hébergeur, tant il est presque impossible pour les internautes lambda de les retrouver parmi les 370.000 titres annoncés officiellement par Jamendo. "Au moins c'est gratuit" me direz vous, certes (comme tous les autres au passage). Sauf que dès qu'on passe sur PRO et qu'on vend des titres, Jamendo nous ponctionne un pourcentage. Mais cette "dîme", elle paye quoi au juste ? Jamendo a toujours affirmé que c'était pour "offrir de meilleurs services promotionnels" aux artistes... j'ai comme un doute, pas vous ? lol. Donc si on pousse le raisonnement, dès qu'on vend sur PRO ça revient à "payer" un hébergement (seul service garanti du coup !) qui se veut gratuit... et oui ;)
Et même pour les 5% que Jamendo promotionnent poussivement sur son Facebook, l'exposition est plus que limité. Déjà il suffit de voir les nombres de commentaires et de "J'aime" sur les annonces FB : sur les 2 derniers mois, en moyenne 0,1 commentaires, et à peine 2 "J'aime" par albums présentés. Et quand on s'intéresse aux chiffres des audiences, ça fait encore plus mal, regardez plutôt :
Alexa a beau manquer de précision à 3 ou même 6 mois, sur 1 ans c'est plus qu'évocateur ! Pourtant, internautes et musiciens continuent de se terrent dans le mutisme, refusant de demander des comptes à une société privée à qui ils ont pourtant délégué par contrat la gestion d'une partie de leurs droits d'auteurs...