"Trust no one" (trustno1 pour les intime), voilà un artiste de talent et reconnu sur Jamendo. Pourtant pas toujours plébicité à sa juste valeur. J'aime beaucoup, tellement qu'un jour il faudra peut-être que je me décide à lui consacrer un dossier :)
En tout cas, pour son nouvel album "Bulding down" je crois que ce sont encore ces fans qui en parle le mieux. Et comme j'ai pas pu en départager deux d'entre-eux, bin désolé y'aura de la lecture, lol :D
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05/12/10 02. Fallen Awake: Encore un bon moment de guitares qui se répondent et s’engueulent sur fond de rythmique qui comme un coach encourage son boxeur à donner les bons coups à l’adversaire. Dis-moi Trust, et la scène ? Parce que ce truc en concert, avec de bons musicos, ça peut donner du tout bon. 03. Useless Advice For The Sleepless: La bataille est finie, et la guitare panse ses blessures. Elle est bavarde, malgré les synthés dans le fond qui essayent de recentrer le débat. J’aime le petit synthé pouêt-pouêt qui s’immisce petit-à-petit. 04. Heaven Down There: Super ambiance 80’s planante, avec des petits thèmes se répondant. Et là je deviens comme certains musiciens : certes sortir autant d’albums est déjà pas mal, mais qu’ils aient à chaque fois des éclairs de ce style, là oui je vais aussi finir par trouver cela dégoûtant. :D Cette plage est agréablement froide et évocatrice. Générique ou BO de feuilleton allemand en puissance. Horst doit aimer, là-haut. Moi aussi. 05. Wait For The Dawn: La gratte revient, plus traditionnelle (pour du TN1 s’entend) et là, est-ce que je rêve ? Un vocoder comme je les aime ! Il campe parfaitement l’atmosphère du disque, me rappelant les artistes des 70’s expérimentant dans les 80’s. Puis un solo de guitare « de stade », différent du ton plutôt bluesy. À peine ai-je pensé ça que la gratte ‘feeling’ (ou Knopflerienne, pour mieux définir) revient. Une fois de plus une belle pièce. 06. Red Numbers: Retour au calme du début, et un vocoder mélancolique. Je pense parfois à Neil Young période Trans ou ici plus particulièrement à Giorgio Moroder dans ses albums solo de la fin des 70’s, où il faisait un usage très intéressant du vovoder. La wah-wah et la Knopflérite (voilà, j’ai un nom pour ce genre de guitare ‘au feeling’) reviennent annoncer les nouvelles. 07. Towers From The Sky: Ici on a du funky, du lourd. Marrant le synthé du fond me donne l’impression de jouer “Doesn’t Anybody Stay Together Anymore” de PhilCo. Très 80s, une fois de plus le vocoder me procure d’agréables sensations. À mon avis la pièce-maîtresse de ce « Buidling Down ». 08. Ether And No Window: Là, TN1 retourne dans le Vieux Champ qu’il affectionne tant, avec une mélodie un peu boy-scout (bah si c’est du Oldfield hein…), gambadons dans les prés, en contraste avec la relative froideur de l’album. Belle transition (gâchée par le lecteur Jamendo qui coupe tout) avec la suite… 09. Abandon: Bon, les guitares ayant bien discuté jusqu’ici, on range la Knopflérite au placard et tel un demon tapis dans l’ombre, on re-VieuxChampise les 6 cordes. Que les tapis de synthés sont majestueux, juste avant le fade-out. 10. Under Destruction: Conclusion en demi-teinte, guitare acoustique douce, nappes sombres, avant un regain d’énergie. Album: Un album intéressant à plus d’un titre : les guitares deviennent un élément de communication plus que de simples parties du tissu musical. TrustNo1 semble quitter un certain confort qui lui donnait l’occasion de jouer des grattes présentes mais qui avaient l’air travaillées, mitonnées aux petits oignons, pensées, stevehackettées, à leur place, en accord avec les synthés. Et ici, voilà que Mr No One leur donne ce petit quelque chose qui s’appelle le feeling, le blues peut-être… la Knopflérite. Ce toucher particulier, pas aussi développé qu’un Clapton, Blackmore ou Beck, mais qui pourrait ne pas en être trop loin. Pour la première fois, les guitares me dérangent dans le bon sens du terme. Elles me « parlent » et me secouent. Donc en plus d’être un compositeur inspiré et prolifique, d’avoir une voix à cultiver, voici que TN1 s’avère être un futur grand gratteux ? Et puis quoi encore ? En tout cas il y a là matière à cultiver. Autres bons points : le côté ‘moderniste’ un peu décalé et finalement tellement évocateur d’années déjà lointaines. Vive le vocoder, décidément aucun effet de voix actuel (l’ignoble autotune) n’arrivera à le supplanter. Maintenant si tu me dis que c’est de l’autotune qui imite le vocoder, je te donne l’adresse de Jäsön Dërülö pour qu’il trouve le bon preset… |